Mon avis sur notre petit voyage autour de l'île de Guadeloupe. Nous avons loué une voiture et en une journée, nous avons essayé de voir deux attractions principales : les cascades du Corbet et le volcan de la Soufrière.
Journal de bord. Jour quinze.
La Guadeloupe a la forme d'un papillon. Un court isthme relie deux moitiés presque égales : l'est est un paradis des Caraïbes avec des plages, de la musique et des divertissements, l'ouest est composé de montagnes, de jungle, de cascades et d'un volcan actif. Pour connaître le pays, nous avons eu une voiture et une journée incomplète - vous ne pouvez pas tout voir, vous devez choisir. Bien sûr, nous avons choisi la moitié gauche de l'île.
Toute la croisière a été suivie de pluies : il a inondé à Marseille, arrosé à Tenerife, crachiné à la Barbade, et en Martinique il a tellement plu que pendant toute la journée nous n'avons pratiquement pas pu sortir de la voiture. En arrivant en Guadeloupe, nous espérions le meilleur, mais cela s'est avéré comme toujours, ou plutôt cent fois pire.
Ce jour-là, un seul nuage planait sur ce petit pays, et il était étroitement accroché au volcan de la Soufrière dont nous avions besoin. Jetant un regard plein de tristesse et de tristesse sur les plages des Caraïbes illuminées par le doux soleil du côté est de l'île, soupirant amèrement et nous croisant, nous nous sommes dirigés vers l'ouest, dans les montagnes, au centre du nuage bleu. N'était pas!
En route vers le volcan de la Soufrière, j'ai décidé d'en visiter un autre versant, célèbre pour ses puissantes cascades de Corbet. C'était une erreur fatale.
La charmante route menant au cœur de la jungle aux cascades était si attrayante et attrayante que nous ne pouvions pas nous attendre à une configuration. J'espérais imprudemment parcourir la piste jusqu'aux chutes et revenir en moins d'une heure.
Tout a bien commencé - la route pavée promettait un chemin rapide et facile. Cependant, la joie n'a pas duré longtemps, après 200 mètres, nous sommes entrés dans un chemin inondé et inondé de pluies, et nous avons dû le parcourir lentement et prudemment - nous avons dû sauter par-dessus des pierres, des racines, des plates-formes fragiles et de rares îles.
A la cascade même, Corbet attendait une autre surprise, ou plutôt deux à la fois. Pour accéder à la plate-forme d'observation, il fallait descendre de 10 mètres la pente raide sur une corde. Après avoir demandé le prix, nous l'avons considéré possible et avons commencé la descente. Tout allait bien, mais ensuite, à mi-chemin, il est venu - une averse tropicale vigoureuse. La pluie a emporté non seulement la sueur de nos visages, mais aussi les espoirs d'une ascension réussie vers le volcan avant la nuit. Plus précisément, ils sont toujours restés, mais la confiance en cela a été fortement ébranlée. Ayant décidé de sacrifier la cascade, nous avons commencé à grimper à la hâte sur la corde et à reculer, jusqu'à ce que la forêt soit finalement inondée.
Nous avons marché à travers la jungle pendant une heure, nous nous sommes mis en ordre pendant une demi-heure, avons dépensé le même montant pour le déjeuner et une autre heure de route jusqu'au volcan. Nous n'arrivons au point de départ de l'ascension à 900 mètres d'altitude qu'à 16h10. Nous avons vivement commencé l'assaut, mais la prochaine volée d'averse nous a rapidement renversés. Plus loin - tout est dans un brouillard. Une heure et demie d'escalade à travers la jungle, du froid, des brouillards, des averses, du vent, une odeur vertigineuse de gaz sulfureux et une approche douce mais régulière du crépuscule. À 17h30, nous avons atteint une altitude de 1340 mètres, et là encore une averse a commencé et un vent fort a soufflé. Nous nous sommes tellement attardés, la lumière fondait sous nos yeux, nous avons donc dû entamer une descente très précipitée le long des pierres glissantes. Après 10 minutes, seuls de vagues contours d'objets étaient visibles, après 20 autres, l'obscurité totale régnait. Par miracle, en un peu plus d'une heure, nous sommes néanmoins descendus, bien que les chances ne fussent pas très grandes. Une fois ma jambe est tombée d'une falaise, mais avec la majeure partie de mon corps, je me suis effondré sur le chemin, alors je suis parti avec seulement les paumes en lambeaux.
